L’inframonde
14 mars 2023 au 1 avril 2023
- Production
L’homme qui a vu l’ours
- Texte
Jennifer Haley
- Traduction
Étienne Lepage
- Mise en scène
- Assistance à la mise en scène
- Conception
- Direction d'intimité
- Interprétation
Octavie Carrée, Carol Cassistat, Vincent Champoux, Rosalie Cournoyer, Vincent Massé-Gagné
- Durée
1 h 40
Synopsis
Dans un futur pas si lointain, Internet est désormais essentiellement accessible par le moyen d’un univers virtuel immersif nommé l’Inframonde.
Cette plateforme sophistiquée permet d’incarner un avatar et de ressentir, sans distinction par rapport à la réalité, les émotions et les sensations physiques qui le traversent.
Tous les sens sont comblés.
Toutes les pulsions peuvent être contentées.
L’immersion est totale.
Jusqu’au moment où une détective, Harrisson, décide d’enquêter sur un espace virtuel singulier nommé Le Refuge.
Ce repaire numérique, recréant un jardin de l’ère victorienne, offre la possibilité aux utilisateurs et aux utilisatrices d’assouvir certains fantasmes sévèrement condamnés dans le monde réel.
Aux détours des interrogatoires, l’opposition entre Harrisson et le créateur du Refuge s’intensifie et laisse le public se heurter aux propres limites de sa moralité.
Libéré de la contrainte physique, devient-on enfin soi-même ? Si personne ne souffre vraiment, peut-on faire souffrir ?
L’inframonde est un thriller de science-fiction qui aborde les questions éthiques soulevées par une influence de plus en plus grande des réalités virtuelles dans nos vies.
La pièce L’inframonde de Jennifer Haley dans une traduction d’Étienne Lepage est une commande de traduction du Théâtre La Bête Humaine et présentée pour la première fois au Québec au théâtre La Licorne en mars 2020.
En partenariat avec
Le metteur en scène Maxime Perron et son équipe lèvent le voile sur la conception de la pièce ainsi que sur les questions éthiques qu’elle aborde. Cliquez ici pour visionner la capsule.
VENDREDI-CAUSERIE reporté au 24 mars
Le vendredi 24 mars nous vous invitons à rester après la représentation pour une discussion avec les artistes et Mme Nadia Seraiocco, auteure spécialisée dans les questions de cybercultures, datafication et réseaux sociaux. Elle est aussi doctorante en communications et chargée de cours à l'UQAM.
On sort de cette soirée avec la certitude d’avoir vécu un grand moment de théâtre
– Alain-Martin Richard