La nuit du 4 au 5
17 mai 2022 au 21 mai 2022
- Production
Théâtre de l’Impie
- Texte
Rachel Graton
- Mise en scène
- Assistance à la mise en scène
- Coordination de production
- Direction technique
- Soutien artistique au travail corporel et au mouvement
- Conception
Sarah-Anne Arseneault, Aube Forest-Dion, Dillon Hatcher, Rébecca Marois, David Mendoza Hélaine et Natália Soldera
- Interprétation / performance
Synopsis
Traumavertissement. Mention de violences sexuelles, de viols et de violences physiques.
Un corps dans un espace blanc qui se répand
Un corps qui ploie comme un fruit trop mûr
qui tente de se re-cueillir
Le jus qui coule entre les jambes
Un corps-victime, corps-stigmate sous injonctions
Ils ont dit déshabille-toi
Le sang est à qui
Elle a enlevé ses bottes
ses bas
son pantalon
son chandail
Le bleu est à qui
Ils lui ont dit
Tu peux garder tes bas y fait froid
OK
Elle a remis ses bas
Et la Emergency’s dress
Ils ont pris des prélèvements partout sur elle
Personne ne l’a vue tomber, mais tout le monde sait comment elle pourrait se relever.
Au Québec, 1 femme sur 3 a été victime d’une agression à caractère sexuel depuis l’âge de 16 ans[1]. Qui sont les femmes derrière ces statistiques ? Comment arrivent-elles à survivre, à guérir de ces blessures ?
Le Théâtre de l’Impie propose une version performative du texte de Rachel Graton en entrechoquant les disciplines : danse, théâtre, musique et performance, en quête d’un langage qui lui soit propre et réellement porteur de la parole des femmes.
[1] Source : http://www.rqcalacs.qc.ca/statistiques.php
La création La nuit du 4 au 5 a été soutenue par l’Initiative Carte blanche pour la relève pour la saison 2020-2021.
MERCREDI-CAUSERIE
Pour ce spectacle, notre traditionnel vendredi-causerie aura lieu exceptionnellement le MERCREDI. Pour discuter avec les artistes et deux invitées, Jennifer Mercure et Marie-Ève Brunet, intervenantes chez Viol-Secours, c'est un rendez-vous à ne pas manquer après la représentation du 18 mai!
Lauriane Charbonneau et Lauren Hartley portent sur leurs seules épaules cette pièce qui veut susciter une réflexion collective sur les violences à caractère sexuel infligées aux femmes. Leur présence occupe tout l’espace de manière incandescente et leur interprétation, intense, entière, empreinte de violence contenue offre aux spectateurs une performance à couper le souffle.
– Pascaline Lamare, Bourdon du faubourg